éduquer enfant

3 conseils pratiques pour éduquer un enfant de moins de 3 ans

Comportement, éducation et discipline

Les enfants de moins de 3 ans sont parmi les plus adorables. Ils commencent à peine à parler, mais ont leurs petites idées sur tout. La construction identitaire débute à cet âge, c’est une raison de plus de faire très attention à leur éducation. Voici quelques recommandations utiles.

1. Gérer les bêtises chez les touts petits

Chez les moins de 3 ans, les bêtises font partie de leur distraction quotidienne. Face à un enfant qui commet une « gaffe », les parents doivent faire preuve de compréhension. L’acte relève souvent d’une recherche d’autonomie ou de la maladresse. La mère et le père doivent alors faire en sorte que le milieu soit adapté à la gaucherie habituelle. Puis, il faudra trouver un moyen de faire réparer la bêtise. L’enfant pourra par exemple passer la serpillière après avoir renversé son jus de fruit sur le sol. Quoi qu’il en soit, il ne sert à rien de monter la voix. Les touts petits comprennent moins les messages s’ils ne sont pas transmis de manière positive. 

2. Face à un enfant qui affronte l’autorité parentale

Vers 18 mois, un enfant éprouve le désir d’explorer son monde. Il cherche aussi à savoir jusqu’à quelle limite les parents le laissent faire. C’est la période des « non » et des crises de colère. Il faudra reconnaître que cette phase est indispensable au développement du petit chérubin. Lui imposer une forte autorité et des règles qu’il ne comprendra pas peut encore attendre. Une fois de plus la bonne méthode consiste à guider le moussaillon. Il faudra lui montrer l’exemple. Le père peut ainsi encourager son fils à se coucher tôt en faisant la même chose. La mère pourra lui dire qu’elle est propre et qu’elle serait fière si sa progéniture devient comme elle. 

3. Devant un tout petit têtu et criard

Les crises de caprice et de colère sont les pires moments de l’éducation chez les moins de 3 ans. En adultes responsables, les parents doivent adopter la bonne attitude. Dans un premier temps, il faudra guider positivement avec beaucoup de douceur. En d’autres termes, il est conseillé de faire preuve de ténacité face à un enfant têtu. Ce dernier usera des pleurs qu’il vaut mieux apprendre à ignorer. Devant un petit qui crie au point d’importuner toute la maison, il faut essayer qu’il le fasse pour une bonne cause : avoir l’attention. Les parents doivent alors lui donner plus souvent l’occasion de s’exprimer calmement. Dans certains cas, ils devraient expliquer les raisons d’un refus tout en restant honnêtes. Enfin, les sanctions peuvent commencer très tôt. Elles sont à ajuster à l’âge de l’éduqué.

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Prévenir et soutenir : techniques pour favoriser la régulation émotionnelle

Au-delà des réactions ponctuelles face aux bêtises ou aux crises, il est utile d’intégrer des approches préventives liées au co-régulation et attachement sécurisé pour accompagner le développement affectif et cognitif des tout-petits. En privilégiant un environnement structuré — avec des rituels du coucher, des temps de repas réguliers et des moments calmes — on soutient la maturation émotionnelle et la neuroplasticité du jeune cerveau. Adapter l’espace sensoriel (lumière douce, textures apaisantes, coin de jeu organisé) aide aussi à éviter les débordements liés à la surcharge sensorielle. Ces gestes favorisent la mise en place d’un rythme biologique stable, ce qui réduit l’irritabilité et les épisodes de colère.

Sur le plan pratique, encourager l’auto-apaisement par des outils concrets (doudou, chanson courte, respiration guidée adaptée) et proposer des jeux de simulation ou de rôle renforcent la capacité d’autorégulation. La prévention primaire passe aussi par la formation des adultes : offrir des repères sur la communication non verbale, sur l’identification des signaux de stress et sur la stimulantion précoce respectueuse permet d’agir avant que des schémas de réaction ne s’installent. Enfin, pour les familles qui souhaitent approfondir ces stratégies, des ressources d’accompagnement et des contenus pédagogiques sont disponibles en ligne via Nos enfants d’Abord, qui propose des pistes pour améliorer le quotidien parental et favoriser l’essor du jeune enfant sans recourir systématiquement à la sanction. Ces approches renforcent l’autonomie progressive, soutiennent l’organisation sensorielle et posent les bases d’une résilience durable.